Les Limites de la nuit
Eduardo Antonio Parra Les Limites de la nuit

Nouvelles traduites de l’espagnol (Mexique) par François Gaudry




Coups de cœur des libraires

Lu et conseillé par Aurélie Janssens de la librairie Page et Plume de Limoges
« D’une maîtrise remarquable ! » Librairie Lettre et Merveilles — Pontoise
« J’aimerais […] retenir Les Limites de la nuit de Eduardo Antonio Parra pour son souffle et la force de description de sa plume avec une mention pour la nouvelle qui s’intitule : “Comment se passe la vie”… » Philippe Soussan, librairie Les Vraies Richesses — Juvisy-sur-Orge
Lu et conseillé par Jean-Pierre Huc de la librairie La Pléiade d’Elbeuf-sur-Seine
« Ici, à Monterrey les nuits sont chaudes lecteur. Elles t’emportent dans d’obscures étreintes sous le regard complice de la lune. La nuit est un territoire où se jouent diverses histoires, tantôt effrayantes, tantôt réalistes et parfois plus tendres. L’obscurité révèle les hommes et réveille leurs instincts. Livre fantasmagorique, il agit sur le lecteur tel un songe et l’emporte de nouvelles en nouvelles. Récit palpitant à la plume dynamique. Les descriptions nous aident à rentrer dans l’ambiance brûlante et étouffante des nuits mexicaines.
Un livre qui se lit tout seul, un petit bijoux de créativité qui éblouira vos nuits. Les nouvelles de ce recueil explorent différents genres, elles se croisent en un point d’orgue. Un magnifique bouquin à vous procurer de toute urgence ! » Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse — Spa (Belgique)
« Au nord-est du Mexique, la ville de Monterrey, bien que troisième plus grande ville du pays, restait jusqu’à présent, au contraire des autres villes frontières, moins marquée par la violence aveugle des narcos et des trafiquants en tout genre.
En neuf nouvelles parfaites qui forment une sorte de roman kaléidoscopique, Eduardo Antonio Parra nous démontre le contraire. Il brosse le portrait d’une ville terrifiante de noirceur. Un peu comme dans « Douce nuit », nouvelle de Buzzati reproduite dans le recueil K, où chaque chose à l’intérieur du jardin semble n’être que poésie et calme divin, la ville de Monterrey dort du sommeil du juste, à peine effleurée par l’angoisse. On pourrait s’y promener par une nuit sans lune et s’asseoir à une terrasse avec un inconnu sans que rien n’arrive. Pourtant, à y regarder de plus près, dans les recoins sombres, tout n’est que désir, peur, vice. Les personnages de Parra sont arrivés à cet état limite où tout est consommé, ils n’ont plus le choix de revenir en arrière, que ce soit dans le plaisir, la folie ou la misère.
Avec une sobriété de moyens peu commune, Parra nous plonge au cœur de l’enfer, au milieu des gangs, des prostituées, des toxicos, de tout ce petit peuple sordide qui s’agite à la recherche d’un peu de jouissance volée.
Excités comme des chiens par l’odeur du sang, il s’exaspèrent les uns les autres jusqu’à ce que le premier coup parte. Evidemment, la frontière, la seule qui compte, n’est qu’à deux cents kilomètres, et cette proximité semble être de près ou de loin un ingrédient fondamental de tous ces débordements de violence. Entre attirance irrépressible et dégoût, la présence des Etats-Unis de l’autre côté de la rivière semble décupler la rancœur des habitants. Chacune des nouvelles exacerbe un sentiment qui répond à une logique folle, et la mène jusqu’au bout : la solitude d’une prostituée qui se refuse à tous ses clients, la trahison d’un serment d’enfant qui se termine, des années plus tard, en rixe mortelle, la folie furieuse d’un couple paranoïaque enfermé dans son luxueux appartement… Le pouvoir d’évocation de Parra est du grand art. Son écriture tout en retenue et d’une grande maîtrise laisse suffisamment de place pour que notre imagination se mettre immédiatement à galoper. Mais la construction maîtrisée nous bride au bon moment et nous mène exactement où elle veut. » Michel Edo, librairie Lucioles — Vienne
Lu et conseillé par Dominique Paschal de la librairie Prado Paradis de Marseille 
Lu et conseillé par Jean-Marc Lecroc de la Librairie Maison du Livre de Rodez
« Zulma nous régale à nouveau... Ces histoires de meurtre, de pulsions chaotiques et d’amour éperdu révèlent un écrivain de haute allure. Lauréat du prix Antonin Artaud pour ce recueil en 2009, Eduardo Antonio Parra qui décrit par les marges, à travers une cohorte de drogués, d’indigents, de voyous et de travestis, les villes frontalières comme Monterrey où il demeure, les déserts de Chihuahua et les spectres du Rio Bravo, s’inscrit avec maestria dans la grande littérature sud mexicaine... » Jennifer Le Morvan, librairie-café Soif de lire - Strasbourg
Lu et conseillé par Alice de la librairie L’Œil au Vert.