Dany Laferrière

Hautement incisif, terriblement insolent, mais toujours aussi irrésistiblement drôle, Dany Laferrière construit depuis Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, à L’Art presque perdu de ne rien faire, en passant par L’Énigme du retour (Prix Médicis 2009) une œuvre qui lui a valu son élection à l’Académie française.

« Je cherche constamment à créer un espace où je pourrai vivre selon ma vision des choses. » Journal d’un écrivain en pyjama

Dany Laferrière chez Zulma

Bonus

« Je regarde par la fenêtre.
Le voilà qui arrive, au loin, presque en dansant dans
ses Reebok (gracieux mouvement sautillant du ghetto), avec un béret vert et jaune vaguement posé sur sa tête, à la manière des rastas jamaïcains. Le bras droit bouge suivant le rythme du reste du corps. Visage souriant, détendu même, qui contraste avec le torse un peu contracté et les jambes graciles légèrement fléchies. Un jeune animal qui s’apprête à bondir ou à lancer quelque chose.
Ce truc vert qu’il tient dans sa main, est-ce une arme ou un fruit ? »

Cette grenade dans la main du jeune Nègre
est-elle une arme ou un fruit ?,
Dany Laferrière

« Il y a dans celui-là une véritable sensualité qui nous fait vibrer, et nous avons qu'une hâte à la fin du récit : rencontrer Hoki ! C'est un petit texte (trop court snif) qu'on déguste un peu comme un fruit exotique, entre le besoin de tout manger et l'envie de déguster chaque saveur. En bref, très chouette ! »

Coup de cœur de Fanny de la librairie Murmure des mots à Brignais

« Le sujet du livre n’est pas l’Amérique d’aujourd’hui, et son auteur n’est pas journaliste. Le sujet du livre, c’est lui Dany Laferrière, écrivain – vrai, grand, bon écrivain et pas du tout reporter. »

Robert Colonna d’Istria, Corse Matin