Auður Ava Ólafsdóttir

Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, depuis Rosa candida, une œuvre d’une grande finesse, qui lui a valu notamment le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques. Encensée par la presse, elle est aussi la lauréate de l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire islandais, pour Ör, et du Prix Médicis étranger pour Miss Islande.

« Révélée au public français grâce à Rosa candida, l’Islandaise Auður Ava Ólafsdóttir possède l’art de dire les choses compliquées avec des mots simples. Celui aussi de suggérer l’émerveillement devant le miracle quotidien de l’existence. » – Elena Balzamo, Le Monde des Livres.

Auður Ava Ólafsdóttir chez Zulma

Bonus

« Tandis que je traverse la lande, je me rends compte qu’aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de maman, pourtant, la terre n’est pas blanche comme il y a six ans, les températures sont au-dessus de zéro, on perçoit comme un printemps dans l’air, du reste, j’ai été réveillée ce matin rue Auðarstræti par le chant d’un oiseau, un merle noir posé sur le garde-corps du balcon. C’est une bonne journée pour planter des arbres. »

Auður Ava Ólafsdóttir, Éden

« Nous devions sans doute causer de biologie végétale et avant que j’aie pu m’en rendre compte, nous étions en train de nous déshabiller. Tout le reste est resté flou dans ma mémoire. Il m’a semblé pourtant voir brièvement une lueur dans la nuit, étrangement près, comme s’il faisait jour au niveau de la congère. Cela a donné l’espace d’un instant une clarté aveuglante dans la serre, la lumière s’est frayé un chemin à travers les plantes et a dessiné un motif de feuilles sur le corps de mon amie. J’ai écarté les pétales de rose de son ventre et au même instant, nous avons senti nettement tous les deux un courant d’air, comme le bruit d’un ventilateur qu’on aurait allumé. »

Auður Ava Ólafsdóttir, Rosa candida

« Auður Ava Ólafsdóttir a l’art d’aborder des choses graves par le biais de l’inattendu, de la fantaisie et de l’humour, et avec une inventivité salvatrice. »

Sophie Creuz, L’Écho

« Un nouveau roman d’Auður Ava Ólafsdóttir, c’est comme avoir rendez-vous avec une amie, de ces amies merveilleuses que l’on retrouve à chaque fois comme si l’on l’avait quittée la veille. »

Madame Figaro