L’Ombre des armes
Hwang Sok-yong L’Ombre des armes

Traduit du coréen par Yeong-Hee LIM, Marc Tardieu et Françoise Nagel

Rupture de stock


14 × 21 cm
656 pages
978-2-84304-247-8
22,40
Paru le 18/04/2003

En pleine guerre du Viêt Nam, Ahn Yeong-kyu, jeune caporal de l’armée coréenne, est affecté à Da Nang, au département d’enquête des forces alliées. Il est chargé de la surveillance du marché noir, qui fait rage.
Dans les allées du vieux marché Lê Loi, il croise les destins de Pham Quyen, commandant de l’armée sud-vietnamienne, de son jeune frère Pham Minh, engagé dans les rangs viêt-congs. Mais aussi du lieutenant américain Stapley, de la Coréenne Hae-jeong, de madame Lin, et maître Trinh…
Trafics, influences, marchandages, chantages, guérilla du FNL et opérations militaires américaines sur fond de barbarie, tissent la trame du roman. Une immense et originale fresque historique, où « les dollars jetés aux champs de la mort forment une fleur de moisissure rouge sang qui s’épanouit à l’ombre des armes. »

Très ancrée dans l’histoire contemporaine, l’œuvre de Hwang Sok-yong est toujours d’une vibrante actualité politique. Son engagement lui a d’ailleurs valu l’exil et la prison. L’Ombre des armes est traduit pour la première fois en français.

 

Sok-yong Hwang

« Né en 1943 en Mandchourie, où sa famille s’était réfugiée pour fuir les Japonais, Hwang Sok-yong se retrouve quelques années plus tard à Pyongyang, la cité rouge repeinte aux couleurs soviétiques, puis à Séoul, où il est surpris par la guerre de Corée. Avant de partir combattre au Vietnam, de rentrer au pays, et de se lancer dans d’autres luttes, au nom de la démocratie. De 1993 à 1998, il est expédié en prison pour avoir osé se rendre à Pyongyang, afin de soutenir les artistes du Nord. Lorsque j’étais en détention, raconte-t-il, on n’avait pas le droit d’avoir un stylo bille. On m’a mis au cachot pendant deux mois pour avoir gardé secrètement un stylo. Je me suis battu énergiquement. J’ai fait dix-huit fois la grève de la faim. Certaines ont duré jusqu’à vingt jours. Hwang Sok-yong est un écrivain du défi. Un idéaliste dans un monde privé d’idéal. »

André Clavel


14 × 21 cm
656 pages
978-2-84304-247-8
22,40
Paru le 18/04/2003

Bonus

« Magnifiquement écrit et romancé, la plume de l’auteur nous emmène au cœur des vies et des âmes coréennes. Un livre unique, fascinant, poignant, œuvre phare de toute une génération. »

Nathalie de la librairie Le Grenier
à Dinan

« Hwang Sok-Yong livre ici un roman dense et prenant inspiré de sa propre expérience. Une voix immense de la littérature coréenne, à découvrir ou redécouvrir ! »

Librairie Compagnie à Paris

« La guerre du Vietnam, prolongement de la guerre d'Indochine, était aussi une guerre civile. Ce récit historique illustre la complexité des rapports de force grâce à des protagonistes finement choisis et des extraits de rapports militaires de l'époque. Une lecture exigeante permettant d'appréhender plus intimement ce conflit. »

Pierre-Edouard de la Librairie Nouvelle à Asnières-sur-Seine

« On ne résume pas un tel livre : on le lit et on s’émerveille. »
Lire Magazine Littéraire

« Un requiem faulknérien. »
L'Express


« Un agitateur devenu un classique. »
Libération



Sok-yong Hwang chez Zulma